R.P.G Yaoi/Yuri

Pas de règles !

/Premier personnage./

Melchior

"Démon de bas étage, démon de bas étage...Voilà ce que mes supérieurs me rabachent avec toute la convenance caractéristique de leur rang. Quelle hauteur dans leur regard lorsqu'ils vous détailllent  avec le mépris des faibles imprégné sur leur visage de mécréants...Ils croient que je les écoute, moi, j'éxécute leurs ordres avec flegme, tranquille, gentil clébard et ils croient  qu'un sourire hypocrite signifie qu'ils m'ont dans leur poche. Ah ! Futile oppression. Un hédoniste, un épicurien, voilà ce que je suis. Un démon. Qu'en ai-je à faire de leurs petites réprimandes ? M'occuper de leurs sales gamins, préparez leurs sabbbats, fêtes d'ivrognes et de rustres. Je suis bien plus qu'un simple laquais...Encore une remarque, et ils verront à quel point je suis trop fier de ma personne pour accepter une telle humiliation..."

Je suis bien le seul parmi eux à vénérer la vie au point de l'enlever avec élégance.

/Second personnage/

Léaina.

"Qu'ils nous pensent faibles, qu'ils nous méprisent, qu'ils gardent cet air condescendant dont ils revêtent tous les masques. Qu'ils nous laissent de côté et retournent se vanter de leur gloire passée. J'abhorre chacun des êtres qui peuple ce manoir du dégoût le plus intense. Je ne voudrais pas de leur repentir à mon retour, et dans toute ma bonté d'âme, je les laisserais déblatérer une dernière fois, leurs bassesses vaines, ces bassesses même qui ont corrompu leurs âmes. Je les laisserais s'agiter une dernière fois avec la vivacité de la bête qui sent la mort approcher, et je les laisserais espérer, comme ils m'ont fait espérer lorsque le monde s'est dévoilé à moi, et sur le pilori leur sang viendra à couler, pareil à mes larmes, lorsque mes rêves se sont brisés..."

/Troisième personnage/

Ambre.

"Je serais là, au même endroit, à t'attendre, assise au fond d'un bar sordide. Les vieux lampions lanceront de drôles d'ombres mobiles sur mon visage, et dans l'ombre, tu pourrais me voir esquisser un sourire insignifiant à ta venue. Ma petite personne s'effacera facilement dans ce bar fréquenté par ces hommes gris et tristes qui colonisent les comptoirs et s'y couchent, trop lâches et remplis de regrets pour oser être lucides. Nos regards se croiseront et je comprendrais très vite, que nous sommes là, dans ce lieu intemporel, pour oublier nos vies et jouer les condamnés qui trouvent la paix dans les bras tièdes et tremblants d'une inconnue, pour un soir. Puis l'on devra recommencer le lendemain, à souffrir et marcher dans la rue, comme sonnés et dépaysés, seuls dans ce monde qui nous a blessé et s'amuse de notre douleur comme le destin rit des bêtes écrasées."

RP's OUVERTS.