J'écris comme si quelqu'un prêtait attention à ces mots car j'ai besoin qu'une oreille entende les maux, les mots de mon cœur.

Alors toi, écoute-moi. Prends un instant seulement, pour que tout cela est un sens. Qu'est-ce qu'un texte écrit s'il n'est pas lu?

Que voulais-je écrire déjà?

Je voulais te parler de ce garçon... particuliers. Tu vois, lui, c'est... particulier. Oui je sais je l'ai déjà dit. Non mais tu vois, lui c'est pas l'autre, lui c'est juste un ami. Mais, tu vois, lui, il me fait sourire même quand il est pas là, il me fait même rire !! Tu peux pas comprendre, je ne sais pas expliquer. Lui, tu vois, c'est un peu un prince charmant. Tu vois, même ses défauts je les aime. Lui, tu vois, tu meurs de l'aimer autant. C'est peut-être la personne que j'aime le plus... Je ne sais pas...Quand mon amour monte dans les aigus, j'ai plus de mal à le mesurer.

Mais tu vois, malgré qu'il soit l'homme parfait, malgré que j'arrive à imaginer un futur idéal avec lui et bien... C'est l'autre que j'aime. L'autre... il est pas vraiment... particuliers. Pas dans le même sens en tout cas. L'autre, c'est... Ohlàlà! je dirais presque que c'est physique. Tu vois, l'autre c'est OUAH! L'autre, c'est tellement douloureux.

C'est comme un conte de fée. Je suis la princesse amoureuse du méchant. J'ai conscience que le Prince Charmant, serai tellement mieux pour moi. Mais l'autre! Oh l'autre. J'ai pas les mots, tu sais. (Oui d'accord j'ai écrit pas mal pour quelqu'un qui n'a pas les mots --')

Je pars en soliloque. Ca veut plus rien dire. C'est comme avec Rubis...

Tu vois, j'ai un peu trop penser à l'autre et tout de suite je raconte n'importe quoi. Il me PERTURBE =$$.

Donc toi, être inexistant qui lit ces mots, je suppose bien que tu n'as rien compris, que je suis folle, que j'écris pour rien, que ça ne me mène à rien. Mais quand les lettres s'enchainent, quand mes doigts sont ceux de Mozart sur son clavier, alors, ça va un peu mieux. Tu vois?

Non je ne pense pas. Tout dépend te qui tu es.  Est-ce que tu peux comprendre que ces phrases, ces mots bout à bout qui finalement ne veulent rien dire sont le reflet de mon âme. Le reflet de ses tourments. Oui, je l'admets, c'est le bordel dans mon âme. Écrire pour moi, c'est comme ranger le désordre de mon être. Je peux pas expliquer. C'est magique.

Bon tous ces mots pour rien... Tous ces mots pour moi. Et pourtant, si tu lis cette phrase, je te remercie de m'avoir lue, écoutée. Car je n'ai pas besoin d'être consoler, juste écouter, n'essaie même pas de comprendre, écoutes.