"- Je dois te parler, disait-il d'un ton sérieux.
- Mon cœur, tu me fais peur. Qu'est-ce qui se passe ? Disais-je d'un air inquiet.
- Il se passe que c'est certainement la dernière fois que tu m'appelles mon cœur. Tu vas te dire « un bâtard en plus », je t'en pris, dis-le. Mais je tiens absolument à te dire ces quelques mots. Je t'ai aimé bien plus que tout au monde à une période, et je t'aime toujours n'en doute pas une seule seconde, mais certainement plus de la même manière. Je ne ressens plus les symptômes d'un mec amoureux, et je devais te le dire, parce que je refuse de te mentir. Tous ces mots doux, ces phrases d'amour que j'ai pu te dire, je le pensais au plus profond de mon âme. J'étais persuadé que toi et moi c'était pour la vie, que notre amour serait éternel, plus fort que tout, et je me suis trompé. Finalement le temps a fait que je me suis lassé de cet amour, de ce « nous » que j'aimais tant. Tu penses que je ne souffre pas. Détrompe-toi, je souffre de savoir que ces quelques mots vont mettre fins à notre amour, à notre nous. Je souffre parce que je te fais souffrir. Tu te souviens quand..
- Tais-toi, disais-je d'un ton ferme.

- Il en est hors question. Tu vas m'écouter et jusqu'au bout. Tu te souviens quand je t'ai dit : « Tu pleures, je pleure. Tu ris, je ris. Tu souffres, je souffre? You Jump, I Jump. » Cette phrase restera toujours vrai quoiqu'il arrive. Je serai toujours là, certainement plus de la même manière que tu aurais souhaité, mais je serai toujours, pas très loin, juste tout près pour te donner le sourire, te faire rire, te consoler. Sache c'est six derniers mois ont été magnifique et ils resteront à jamais graver en moi. Tu as été un de mes plus beaux amours, celui que je raconterai à mes enfants, mes petits enfants. T'auras dû mal à me croire mais je t'aime toujours et à jamais."