Ask. ... (L)
J'ai la flemme de faire tout correctement mon loft. Donc ça attendra.
- Hope, si tu savais comme tu me manques...
Mariiiiiiiiie, elle est moooooooorte! C'est pas possiiiiiiiiiiiible! Et puis Uriah aussiiiiiiiiiiiiii! :'((((
Mon qsj est en cours, donc oui, il est pas beau du tout.
- Je cherche une mère (qui sache rp, s'il-vous-plait...). Si vous voulez plus d'info, demandez en mp.
Élina, 5 ans de bonheur, 1 an d'incertitude.
L'été s'est enfin installé sur New York. Un soleil resplandissant révèle les trésors de la ville: des parcs verdoyants plus bondés que jamais, la grandeur des gratte-ciel avec leurs milliers de fenêtres refletant les rayons du soleil, mais aussi les vitrines alléchantes attirants des adeptes du shopping. Une odeur floral vient quelque peu masquer la pollution de la ville. Et une température agréable ammène les habitants de New York à lézarder en terrasse, seuls ou entres amis.
Mais à l'arrière de telles beautés se trouve un parc délabré, dans l'ombre de la ville. Comparé aux mille couleurs de New York, ce parc semble noir, triste. Une vieille balançoire se trouve au milieu de ce dernier, rouillée à cause du temps. Elle est entourée de carrés d'hautes herbes, non tondus depuis des années sûrement. La seule balançoire suspendue au portique est souvent occupée par une petite fille qui vient, seule. Chaque jour, elle arrive, s'installe sur la balançoire en tenant de ses deux mains les ficelles qui se trouvent de part et d'autre d'elle. Elle lance alors ses jeux jambes en avant, laissant retomber le reste de son corps en arrière. Puis elle le projecte en avant et fait retomber ses jambes, répétant ainsi cette opération. Lorsque la balançoire est assez haute pour la fillette, elle se laisse emporter, ses cheveux, aussi noirs que du charbon, dans le vent. Elle ferme ses yeux, d'un noir profond, qui laissent parfois couler une larme le long de sa joue. Mais souvent effacer du revers de la main, aussi vite qu'elle est arrivée.
Parfois, la fillette arrive en courant, les yeux en larmes. Mais ces fois-ci, elle ne prend pas le temps de les essuyer. Elle s'assoie sur la balançoire, sans bouger. Elle prend alors son visage entre ses mains et pleure. Pleure toutes les larmes de son corps, ainsi pendant des heures. Mais à quoi bon? Personne ne l'entend, là, dans ce parc abandonné, sans rien ni personne autour.
Elle, tout ce qu'elle voudrait c'est savoir. Savoir pourquoi elle s'est retrouvée dans cet orphelinat. Savoir pourquoi sa mère l'a abandonnée ici alors qu'elle vient la voir, souvent même. Ce ne sont pas les orpelins qui y vont, d'habitude? Elle ne comprend pas. Et quand la fillette demande à sa mère, elle lui répond simplement avec un sourire que tout va bien. Que bientôt, tout rentrera dans l'odre. Alors la petite fille veut y croire. Croire que bientôt, elle quiterait cet orphelinat. Qu'elle n'irait plus au parc pleurer, évitant le regard des autres après cette carapace qu'elle s'est forgée. Mais c'est dur d'attendre. Dur de devoir supporter les départs de sa mère, comme si c'était la dernère fois. Alors que pourtant, elle lui avait assuré que ça serait bientôt la fin. Mais alors pourquoi? Encore et encore des questions qui trottent dans la tête de la jeune fille... Des questions qui la rongent jours après jours... Des questions qui lui restent sans réponses...