Je suis tatouée et j'ai clairement pas le même look que ma doll, oupsi.

(J'suis panse.xuelle)

Tu vas me manquer, profondément, d'une force intense qui me brûle le coeur. J'ai finis par me faire à l'idée, par m'habituer à cette plaie qui ne se referme pas, ce vde que tu as laissé en moi. Vivre comme si rien ne s'était jamais passé, chaque matin se demander comment combler ton manque. Vivre avec l'âme trahie, à croire que mes mots sont aussi faibles que moi, car aucun n'a su te retenir. Je les aime, presque autant que toi, car ils ont été nos mains qui se tenaient, ils m'ont permi de te rencontrer, de vivre, quelques mois. De respirer sans être etouffée par l'air extérieur, sentir la flamme brûlée en mon être, sans ne jamais s'éteindre. Lâche moi, libère mon esprit de ta présence mortelle, laisse moi m'envoler. Colombe brûlée par sa propre étincelle, animée par l'espoir d'atteindre le ciel. Efface ton prénom, écris sur chaque partie de mon corps, tatoué par l'amour indélébile, celui qui, même lorsque le vent a éteint nos feux, a laissé en moi quelques braises ardentes, qui me déciment et me hantent, lorsqu'il n'y a plus de "nous deux".

Doll principale: Here

Ouais ouais, je gère les designs.

Je fais des études sup' dans l'art, j'ai peu de temps dispo pour omd, so les rp avec moi c'est par insta, snap, 06, mail. Pas ici.

Effigie: Chloe Boucher

Salut, c'est Maïa. J'suis arrivée ici sans buts précis, sans idées bien fixes. J'ai quitté le peu que j'avais, et désormais j'erre sans aucune attache. Je vis ma vie paisiblement, jusqu'ici la ville a été plutôt calme. Un peu trop calme même, vous ne trouvez pas? Entourée par les bois, c'est comme si le tourisme de masse n'avait pas appris l'existence de notre cité. Je suis pourtant bien sûre qu'elle cache des secrets, des choses inavouables, pas même dans une lettre destinée à être lu entre deux lignes et finalement brûlée. 

Je travaille dans un pub, dans LE pub en réalité. C'est pas comme s'il y en avait des tonnes ici. Et non, je ne fais pas de streap tise, je sers simplement des verres au comptoir. C'est pas par plaisir, c'est juste que c'était le seul job qu'il restait, et qu'il me fallait de quoi vivre. Vivre.. C'est drôle comme mot quand en réalité il s'agit de survivre. Parce que peut-on réellement vivre dans une ville qui ne voit qu'une demie-heure par jour le soleil, qui n'abrite pas plus de deux-cents habitants dont un tiers alcoolique? Ou dans un appart collé entre deux bâtiments, faisant office de refuge pour rats et où la poussière est plus abondante que l'eau ? Je ne sais même pas s'il y a une pharmacie pour tout vous dire. 

Franchement, moi j'en doute. On peut pas s'en sortir si on vit ici, et j'me demande si je vais partir ou me laisser pourir dans ce taudis. Après tout, survivre n'est pas quelque chose d'inhabituel dans un monde tel que le notre. J'ai pas à plaindre, ma vie est calme, même si de temps en temps je la pimente en me rendant dans les bois. 

Ces bois, cette forêt qui fait peur au plus grand nombre. Je vais vous dire, elle n'est pas si terrible, on peut y lire un bon livre ou bien se promener sans crainte, que voudriez-vous qu'il m'arrive ? Qu'un écureuil m'agresse parce que je me suis assise sur sa noisette ? Allez ça va, je plaisante. Et puis là-bas au moins, ma vie prend tout son sens. Comme si..

Je dois m'en aller, mon patron m'appelle. Ou alors il s'agit d'un client, j'en sais trop rien.

Je ne sais pas si je continuerai de t'écrire, je ne sais même pas si tu reçois ces lettres à vrai dire. Alors à un de ces jours, prend soin de toi.