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GOT l Da Vinci's Demon l London Gramma l Robb Stark 

TENUE & LOFT & QJS  EN COURS

 

 

Gemma Artertonl Personnage Game Of Throne l Rp Libre

 


Hogwarts Founders Dreamcast | Gemma Arterton as Rowena Ravenclaw

 

Saphia 

Sache qu'il n'y a qu'un Dieu, c'est la mort

 

 

 

24 l Enceinte l Amoureuse l Fille de l'Est

 

Tu as commis une erreur grave;  celle de naître.



Nous devions être au mois de Juin, l'herbe était sèche et jaunie, le ciel bleu, les récoltes étaient assez bonnes. Tous ne pouvait qu'aller bien. Sauf pour un homme. Seigneur Blaise tenait dans ses bras sa progéniture. Son regard froid était posé sur elle. Sa bâtarde. " Seigneur, il faut partir". Il se tourna vers Heks, son serviteur à la peau cuivrée et aux cheveux hisurte noir. Il lança un dernier regard vers la femme qui venait de mettre au monde cette enfant hors-mariage. Lya avait une robe blanche, le sang recouvrant la partie inférieure, signe d'un accouchement dur et long. Si épuisant que la pauvre était décédée en donnant la vie. "Allons-y" lança Seigneur Blaise, l'enfant toujours dans ses bras. Il remarqua qu'elle avait les mêmes yeux que lui, noisette et déterminé. Quand ils furent clos, il hésita. Devait-il la garder ou bien la laisser auprès de nourrice. Il faisait chaud, si bien que les chiens étaient allongés à l'ombre, et les cheveux se déshaltèrent. " Combien de temps jusqu'au village prochain?"demanda le Seigneur en remettant le nourrisson à son fidèle serviteur. " Quatres jours Sir". L'homme soupira en se mettant en selle, toujours aussi agile malgré ses quarantes années. Encore faut-il préciser que Seigneur Blaise montait depuis presque sa naissance. Une fois en selle, les rênes en mains, il regarda autour de lui. "Heks, pas un mot de tout ceci, je ne tiens pas à passer pour un infidèle". L'homme à la peau cuivrée tenant le bébé se courba respectieusement." Bien mon Sir". Il se redressa et vit que son maître commençait à partir. " Sir, et l'enfant?". Seigneur Blaise le regarda quelques instants puis releva la tête. "Je ne veux plus en entendre parler. Je vous la confie." Sans un dernier regard, le cavalier prit la route, laissant sa fille dans les bras de Heks. Ce dernier la berça en réfléchissant. Elle avait à peine quelques minutes et elle était déjà rejetée par son propre père. Le cheval blanc s'arrêta, laissant Seigneur Blaise se tourner vers Heks."Heks, trouvez lui une famille sans lui dire qui elle est vraiment, rejoignez-moi dans six jours à Weeping Bay, j'ai à faire." Le serviteur hocha la tête docilement." Et pour le prénom Sire?" Il fit un geste de la main."Au diable le prénom! Choississez celui qui vous plaît! " rétorqua le Seigneur en partant avec sa garde. Jamais il ne sut le prénom de sa bâtarde, mais jamais il ne se posa la question de le savoir. Heks ne savait pas comment agir. Il rejoingnit son humble maison, l'estomac noué et le regard perdu. Il tenait dans ses bras l'enfant qu'il avait tant espèré avoir un jour. Mais hélàs sa tendre épouse ne pouvait lui donner un enfant. Quand elle le vit avec un nourisson, elle se jeta sur lui, lançant de ses yeux vert des éclairs. " Par le dragon saint! D'où sort cet enfant?". Il ne sut pas quoi répondre, il avait toujours été sensible, contrairement à son Maître. "Lysa, je te présente notre fille. Je ne peux pas te dire de qui elle est... Seulement t'assurer que je ne suis pas le père, jamais je ne te ferai d'infidélité." Un sourire mitigé s'afficha sur son doux visage, puis elle prit la petite. Elle était nue, sans défense. "A t-elle un nom?" demanda la brune en passa un doigt sur le front du bébé. Heks répondit sans hésiter. "Saphia, elle s'appelle Saphia."

 


 

Un rayon de Soleil cache toujours un orage dévastateur.

 

Le marché de Sunspsar était très apprécié. On pouvait y trouver des épices de multiples provenances, de la viande de bonne qualité si on y mettait le prix, des légumes colorés, mais aussi des étoffes aussi vaporeuses et douces que la brise d'été. Lysa passait ses doigts dans un tissu vert. Elle penchait sa tête sur le coté, puis se tourna vers son amie Vestia. " Vestia, crois-tu que cette couleur mettra en valeur mes f0rmes arrondis?" demanda t-elle en passant une main protectrice sur son ventre. Elle ne put s'empêcher de penser à Heks, parti depuis plus de deux mois. L'hiver chaud et doux avait laissé place à l'Eté étouffant des contrées de l'Est. La jeune femme enleva sa main, puis se tourna vers Vestia. "Je n'en peux plus de son absence, Vestia, j'aimerai tant qu'il revienne..." Dit-elle en passant une main sur son front. Elle semblait avoir vieillit depuis le départ de son époux, parti rejoindre le Seigneur Blaise. Elle recevait toutes les deux semaines de l'argent, mais cet argent ne compensait pas le vide qu'elle avait dans son coeur. Son amie aux cheveux blond comme le blé d'été lui prit une main et la tapota."Lysa, je suis sûre qu'Heks reviendra bientôt.". Lysa se trouna vers elle, montrant ses yeux bleu remplit de larmes. "On raconte que des guerres font des ravages, je ne veux pas le perdre. Je ne pourrais pas survivre à sa perte..." dit la jeune femme en se séparant de la main de Vestia. Cette dernière pinça les lèvres, vexée par l'attitude de son amie. Elle avait perdu son mari tendre lors d'une bataille, mais désormais elle ne pouvait se résoudre à épouser un autre homme.  Les deux amies se dirigèrent vers la fontaine et s'asseyèrent sur le rebord. Elles parlèrent de tous et de rien. Du foyer, de la récolte de cette année, de cuisine. Elles virent la foule se fendre."Mère! Mère!". Lysa tourna la tête vers le vide de la foule pour voir apparaître une petite fille. Elle ne devait pas avoir plus de dix années, à la voir, on aurait pu la prendre pour un rayon de soleil. Elle avait des rubans de différentes couleurs dans ses cheveux blond vénitien, un sourire de joie à ses lèvres rosées. Elle courait vers Lysa, puis une fois arrivée devant elle, elle mit ses mains jointes devant le visage de sa mère. "Mère regardez! Je l'ai trouvé près du marchand de vin, la patte blessée." la fillette avait l'air inquiète pour ce piaf. Lysa caressa d'une main protectrice les cheveux de sa fille, puis elle regarda l'oiseau. " Laisse-le, Saphia, je suis sûre qu'il se débrouillera tous ceux. Ses amis doivent l'attendre non-loin de là" dit-elle en souriant. Saphia fit une moue, puis elle se tourna vers Vestia, qui hocha la tête.  La petite ouvrit lentement ses mains, laissant l'oiseau libre. Il déploya ses minces ailes et prit son envol, rejoignant le ciel.Un sourire de victoire s'affichait sur le visage encore rond de Saphia, il était libre. La liberté avait un coût, mais pas pour lui. Lysa regarda le volatile prendre son départ, puis ses yeux se baissèrent doucement. Elle sentait que quelqu'un les observait. La mère remarqua un homme à l'autre bout de la place, il avait la peau cuivrée comme Heks, mais aussi une horrifiante cicatrice sur la partie droite de son visage. Elle croisait son regard. Elle eut peur. Il leur voulait du mal. Elle s'empressa de saluer son amie Vesta, elle prit sa fille par la main et l'entraîna vers leur maison. Elles marchaient rapidement, même si le panier sous le bras de Lysa la gêner. Traversant la place, elle comprit qu'il les traquer. La brune sentit sa respiration et son pouls s'accèlèrer. Elles tournèrent dans une ruelle à droite, Saphia suivant difficilement du haut de ses petites jambes. Quand elle furent à un croisement, elles prirent la rue à leur gauche. Lysa s'arrêta net en voyant la porte en bois de leur habitation ouverte, elle s'y précipita, lâchant la main de Saphia. Une fois à l'intérieur, elle n'eut pas le temps de réagir. C'était trop tard. Le poignard était enfoncé dans son ventre abritant son premier enfant. Lysa expira lentement, tout autour d'elle ralentis, comme si le temps s'était arrêté. Elle vit l'homme en face d'elle arborer un sourire de contentement. Au loin, elle entendit Saphia l'appeler de sa petite voie. Mais elle ne put rien faire, elle tomba au sol, sans plus aucune vie. La petite, elle, entendit le panier tomber, puis une grenade rouler jusqu'à l'extérieur de la maison. Elle ne comprit pas. Elle s'approcha doucement, son sourire heureux et enfantin passant à celui de la tristesse. L'assassin de sa mère sortait de la maison et l'empoigna violament. Elle cria. Mais sa voie restait sans réponse, sans écho. Elle était seule désormais.

 

 

 

 


Tu vas devoir te débrouiller seule.

 

Il faisait noir, mais surtout froid. Elle se leva en frissonnant pour se diriger vers la meurtrière, seul puit de lumière de la pièce ronde. La jeune femme s'accrocha au mur de pierre en regardant par la meutrière. Elle ne put voir que des feuilles vertes d'arbres. " Peut-être est-ce encore l'été?"se demanda la rousse en se tourna vers sa paillasse. La mince robe blanche recouvert son corps meurtri. Elle s'assit sur le sol, vacillant dangereusement. Saphia ne savait pas depuis combien de temps elle se trouvait ici. Les saisons ne changeaient pas, la froideur des murs restait la même. Rien ne changeait, sauf elle. Elle n'avait que dix ans quand elle fut emprisonner dans cette tour. Désormais, elle devaient en avoir quatorze, tout au plus. Elle avait grandit, et sa tenue ne la couvrait presque plus. Elle ne parlait presque plus, n'ayant plus personne à qui s'adresser. Elle se coucha en pleurant. Elle n'en pouvait plus. Elle ne savait pas pourquoi elle était là. Ni quand elle en sortirait. Elle fermait ses yeux et essayait d'entendre des bruits encourageants. Elle s'endromit recroquevillée sur elle-même. Elle se revoyait avec son père dont elle avait oublié le nom, elle ne se souvenait que de sa mère Lysa. De ses tenues colorées et de sa voie douce. " N'oublie jamais qui tu es réellement" lui disait-elle avant qu'elle n'aille se coucher. Saphia rêvait ensuite de l'air sur son visage, de l'eau sur son corps et du goût des fruits dans sa bouche. " Elle est là! " lança une voie masculine. Elle ouvrit les yeux, mais cette fois ce n'était pas une hallucination, il était réel. Devant elle se tenait un homme âgé de la trentaine, aux yeux gris et mal rasé. Elle prit peur et se colla contre le mur. Elle ne voulait pas qu'il la touche. Il allait lui faire du mal. Il ne pouvait pas être gentil. Il lui tendit une main en l'encourageant du regard. "Approche,je ne te ferai aucun mal, nous venons te chercher"  avait-il dit. Elle le regarda quelques instant puis prit sa main. Elle se retrouva dans ses bras. Puis l'obscurité des escalier en colimaçon laissa place à la lumière éclatante d'un jour d'été. Saphia ferma les yeux sous le choc de la lumière, puis elle les ouvrit lentement. Il la posa au sol, la tenant par les hanches. Ce fut étrange la sensation qu'elle eut en sentant l'herbe sous ses pieds nus. Elle la regarda puis se pencha pour la toucher, comme pour vérifier son existence. Saphia sourit pour la première fois depuis quatre ans. Elle releva la tête et vit qu'un homme l'observait attentivement. Il portait une tenue de marchand riche, mais il avait une corpulence faible. Quand elle croisa son regard,son sourire s'évanouit. L'homme frappa dans ses mains pour applaudir. "Bravo Kalyn, tu la trouvée!" annonca fièrement l'homme. Kalyn s'inclina puis lâcha les hanches de Saphia. Le second homme s'approcha et déposa un baaiiser sur la mains de l'adolescence. "Je me présente ; Daryn de la Vallée de Lowen ! " dit-il en passant un doigt sur le visage de la rousse. Cette dernière le regarda mais n'osa pas le regarder dans les yeux. Il eut un sourire en coin. "Tu te demandes, j'en suis sur, pourquoi je suis ici?". Daryn la prit par le menton pour la regarder dans les yeux. "Tu as une dette envers moi, je t'ai sauvé, tu m'aides". Saphia était terrifiée. Elle ne le connaissait en aucun point. Il est vrai qu'il l'avait sauvée, mais elle n'avait jamais pensée devoir faire quelque chose en retour. Elle se dégagea de son emprise d'un coup de tête. " Fort bien, je prend cela pour un oui, tu n'auras pas grand chose à faire, juste..." commença t-il, puis il s'approcha pour lui chuchoter à l'oreille la suite de la tâche. "Non" répondit soudainement son interlocutrice. "Jamais je ne ferai une chose pareille".  Saphia le poussa violement, ce qui le fit tomber à terre, puis elle rassembla le peu de jupon qui lui rester pour prendre ses jambes à son cou. 

 

 

 

 



Ma jolie, tu veut de l'argent? Passe à ma maison close!

 

Quand Saphia arriva dans un village du nord, elle avait réussit à voler une tenue correcte et de la nourriture. Elle avait marché durant des jours entiers pour rejoindre la civilisation. La cheleur de l'Eté avait laissée place à la froideur de l'Hiver. " Bonjour Ma jolie, tu es perdue?" susura une voie à son oreille. Elle se tourna rapidement. Son interlocuteur était une femme. Elle lui souriait faussement. " Comment t'appeles-tu?" demanda t-elle doucement. Saphia dégluttie en répondant "Saphia ma dame". La femme rit à gorge déployée. " Ma mignone, ne m'appelles pas ainsi! On m'appelle Miny. Je vois que tu as besoin d'argent. D'où viens-tu?". Elle lui avait posé cette question en la regardant de la tête aux pieds. Saphia constata que Miny portait une tenue assez ouverte, ce qui l'étonna. " Je viens de l'est" répondit Saphia sans hésitation. La femme sourit . "Hum... De l'exotisme!" dit-elle en prenant Saphia par le bras comme une vieille amie. '' Vient avec moi, je vais t'aider!".Saphia ne protesta pas. Elle ne savait rien de la vie. Mais quand elles entrèrent dans un lieu où hommes et femmes étaient mêlés, elle comprit dans quoi elle s'était embarquée. Miny l'ammena dans une pièce reculer, où un homme se tenait derrière son bureau. Son visage s'illumina en voyant la rousse arriver. Il la regarda puis se tourna vers Miny."Où l'as-tu trouvée?" avait-il demandé." En ville, elle s'appelle Saphia et c'est une fille du Nord. Nous pouvons l'aider n'est-ce pas?" dit Miny en passant une main dans la chevelure de sa trouvaille. L'homme la congédia d'un geste de la main, restant seul avec Saphia. "Dis moi, as-tu déjà couché avec un homme?" demanda t-il. Saphia sursauta en secouant la tête, ce qui le fit sourire. "Fort bien. J'ai un accord à passer avec toi." 

 

 

 


Une promesse est une promesse

 

Il devait être plus de deux heures de l'après-midi, tout au plus. Sander marchait à côté de Saphia, qui portait une robe neuve achetée pour l'occasion. De couleur bleue, elle faisait ressortir les cheveux blond vénitien de la demoiselle. Sander et elle attendait dans un petit salon. Il tournait en rond, les bras dans le dos, il était soucieux. Mais surtout inquiet. Si son plan ne fonctionnnait pas, jamais il n'obtiendrait ce qu'il convoité. Il tourna vers Saphia, assise sur un banc. "Bon sang Saphia, redresses-toi, il faut que tu sois séduisante!" dit il sur un ton rageur. La jeune femme se redressa, vexé malgré tout. Elle travaillait pour lui depuis deux ans, mais jamais il ne s'était montré clément envers elle. Elle était son employé, et lui son patron. Il l'avait éduqué, elle savait désormais lire, un peu écrire, compter et coucher avec les hommes. Elle était peu fière de la dernière chose. Elle qui rêvait de liberté, elle se retrouvait à la merci d'hommes saoul qui payaient pour une nuit. Elle ne se plaignait pas ! Elle gagnait un peu d'argent. Le jour, elle pouvait rester dehors, faire ce qu'elle voulait, mais le soir elle travaillait. Elle vivait avec les autres filles de la maison, avec lesquelles elle avait noué des liens. Saphia sursauta. Un conseiller entra dans la petite salle, revêtue des emblèmes des Stark. "Suivez-moi je vous prit." Sander se précipita derrière l'homme aux cheveux blanc, emmenant Saphia par le bras. Une fois arrivée dans la salle du thrône, Saphia fut étonnée. Jamais elle n'eut cru entrer dans cette pièce un jour. Elle vit Eddard Stark qui la regarder. "Mon Seigneur" dit Sander en s'inclinant."Je me présente, Sander Dragnir ". Le Seigneur le regarda attentivement."Je sais qui vous êtes, n'oubliez pas que je connais votre petit commerce. " répondit Eddard avant de se tourner vers la jeune femme. "Ce qui m'intéresse c'est qui elle est." annonça le serigneur Stark. Un sourire s'afficha sur le visage de Sander qui la fit s'avancer. "Laissez-moi vous la présenter ; Saphia, fille de l'est".Sander avait toujours donné ce titre à Saphia, même auprès des clients. Eddard Stark hocha la tête. "Une fille de l'Est, on raconte qu'elles ont la peau semblable à du cuivre... Mais je vois que ce n'est pas son cas. Que voulez-vous?" demanda Ned en se méfiant.Il avait jadis fait affaire avec cet homme, mais rien qui ne soit très utile. " Hé bien, mon Seigneur. J’espérai vous l'offrir comme servante..." commença le patron."Je suppose qu'il y a quelque chose en retour?" déclara Ned Stark.  Sander se frotta les mains. " Je ne demande que votre protection, sir" . Sander refit une courbette puis se tourna vers Saphia, qui lui lança un regard d'incompréhension. " Tu..." commença la rousse, la lèvre tremblante. Il ne lui avait jamais dit cela. Il voulait l'échanger comme un objet. Hélàs! La demoiseille ignorait le plan de Sander. Ned les regarda, puis elle réfléchit. Elle avait une occasion de quitter la maison, commençer une nouvelle vie au sein du château. Elle regarda Sander dans les yeux, les siens paraissaient sans sentiments.  Elle se tourna vers le Seigneur et fit une révérance. "Je serai ravie de vous servir, mon Seigneur". Il hocha la tête vers elle puis se tourna vers Sander. "Va Sander! Rentre à ton bordel et laisse-moi la fille du Sud!". Sander s'inclina une troisième fois puis sorti de la salle. Eddard Stark s'avança vers Saphia. Elle ne savait pas comment réagir. Désormais elle n'avait plus personne pour l'aider.

 

Je ne veux pas que tu partes, tu resteras ici avec moi.

 

La nuit avait recouvert Winterfell de son obscurité. Cela faisait deux semaines que Saphia était au château. Elle flânait dans les couloirs, chaques nuits, ne trouvant pas le sommeil. Elle avait encore le rythme de son ancienne demeure. Sa robe de nuit blanche et volait derrière elle après ses pas. Elle était rêveuse. Elle servait la famille royale, elle ne demandait aucun salaire. Quand on le lui demander, elle chantait des chansons. Si bien qu'elle était devenue l'oiseau du château. Dame Catelyn n'éprouvait pas vraiment de sympathie envers elle, sans raisons valables. Elle disait que la jeune femme lui rappeler un Seigneur autrefois puissant. Qu'ils avaient les mêmes yeux. Personne ne savait que le seigneur en question était son père. Un bruit fit sursauter Saphia, qui était près des écuries. Elle n'avait pas peur de rester seule malgré la présence d'hommes. Elle n'en avait guère à faire. Après tous, elle savait ce que les hommes voulaient. "Encore ici?" demanda une voie qui lui était peu familière. Elle fit une révérance et adressa un sourire au nouveau venu. "Oui, Sir Stark" répondit Saphia. Elle regarda Robb Stark caresser la tête d'une mouture alezane de ses gants. " Et que faites-vous à cette heure tardive dans les écuries, si cela n'est pas trop indiscret?" Il reporta son attention sur la réponse de la jeune servante.Cette dernière croisa ses bras sur sa poitrine." Je suis insomniaque, je ne trouve jamais le sommeil, Sir." répondit-elle. Il s'approcha d'elle et la regarda dans les yeux. " On raconte que vous avez les yeux du Seigneur Blaise. " annonça t-il en les regardant. Elle baissa ses yeux, trop intimidée.  " Je vous intimide? Pourtant je n'ai jamais mordu quelqu'un" La jeune femme le regarda à nouveau. " Mais non seulement avez-vous déjà tué mon seigneur?" elle avait posée cette question tellement naturellement qu'il en fut étonné. " Hé bien, si nécessaire, je le devrais." " Donc vous n'avez jamais tué un homme si j'en conclu de votre détournement?"  Il fixa le vide un instant. " Vous devriez rentrer à l'intérieur, les esprits malveillants agissent la nuit." Elle acquiesa. " Bonne nuit" dit-elle en remontant vers sa chambre. Elle se mit dans son lit puis ferma les yeux. Elle remonta dans ses souvenirs le plus qu'elle put. Elle voulu se souvenir de sa mère ou de son père. Mais elle ne vit que Lysa lui disant qu'elle avait été adoptée. Saphia ouvrit les yeux. Et si ils avaient raison ? Et si elle était fille du Seigneur Blaise, le seigneur déchu?

 

 

Conte-moi ton histoire.

 

Deux semaines avaient passées depuis les écuries. Quelques fois encore elle y fut retournée, curieuse de revoir le fils Stark. Il se trouvait toujours au même endroit, près du cheval alezan. Saphia veillée à ne pas paraître trop indiscrète, mais sa curiosité l'emporter toujours. Il ne protestait plus quand elle l'interrogé sur le vaste monde. Il lui contait les histoires des autres contrées, sans jamais y être aller. Puis un soir, elle arriva aux écuries, Robb semblait plus joyeux qu'avant. «  Mon frère s'est enfin réveillé. » avait il annoncé en prenant place sur un banc taillé dans le bois. Saphia avait eut vent du jeune seigneur aux yeux clos, dans un sommeil. Elle n'avait jamais été le voir, chose qui lui avait été interdite. Seigneur Eddard était partie depuis quelques semaines, emmenant ses filles avec lui à Port-Réal. Saphia avait déjà vu la jeune Arya désobéir tandis que sa sœur aînée Sansa se tenait comme une lady. Robb Stark regardait Saphia, puis il passa une main pour caresser Vent Gris, son loup au pelage soyeux. « Hélas Bron a perdu l'usage de ses jambes. Il ne pourra malheureusement plus marcher ni devenir chevalier » dit-il en baissant les yeux. Saphia était surprise. S'imaginer sans ses jambes lui était impossible. Ne plus sentir son bas du corps. « Puis-je faire quelque chose pour lui ? » avait t-elle demandée en s'approchant du jeune homme. Ce dernier cessa de s'occuper de son loup, il se contenta de regarda la rousse. « Peut-être pourrais-tu lui tenir compagnie … Mes sœurs ne sont plus là, ni ma mère qui veillait sur lui. » Elle acquiesça puis fit une révérence. « Si cela peu aider le Seigneur votre frère, je m'y emploierais. » ajouta t-elle. Il se leva et remit en place ses gants. « Fort bien, je te le présenterais demain. ». Elle se tourna puis remonta vers sa chambre sous l’œil bienveillant du Stark. Quand le jour fut levé depuis quelques heures, et que la brise matinale avait disparue, le soleil fit son apparition, roi dans le ciel. Saphia retrouva Robb qui la mena dans l'un des endroits du château qu'elle n'avait encore jamais explorée. Elle se retrouva dans une pièce assez grande, où au milieu trônait un lit sur lequel des couvertures de peau étaient entassées. Un loup semblable à Vent Gris se tenait dans la pièce. Saphia vit ensuite le jeune infirme, allongé dans son lit. Il ne devait pas être très âgé, approchant la dizaine. Elle s'inclina gracieusement puis Bran parla. « C'est vous, la fille des écuries ? » demanda t-il d'une voie enfantine. Saphia lui sourit. «  On m'appelle Saphia, seigneur » répondit-elle. Son interlocuteur regarda son frère, hésitant. Ce dernier s'approcha de son frère cadet. « Saphia te tiendra compagnie » annonça le brun. Le petit fit une moue. « Je ne compte pas rester dans cette pièce et dans ce lit toute ma vie », et sa voie reflétée sa détermination. Saphia pinça les lèvres avant de s'approcher de l'aîné. « Seigneur, si vous me le permettez, j'aimerai rester seule avec votre frère » Il la regarda, méfiant, puis il hocha la tête avant de sortir. Saphia se rapprocha du lit puis lui parla des contes du Sud, de son village natale ainsi que des années passées dans la tour, même si cette douloureuse période lui noua la voie. Bran ne l'écouta pas au début, mais ses qualités d'oratrice attirèrent son attention. Elle le quitta, puis il la demanda le jour suivant. Elle lui parlait de toutes choses. Les jours passèrent, et à force de conter son histoire, Saphia trouva son cœur plus léger. Elle se sentait vivante.

 

 

 

Sauve moi la vie, je veillerai sur la tienne.

 

 

«  Saphia ! Regarde ! » cria Bran, les deux bras dans le ciel. Elle sourit et leva les yeux de son dessin. Elle voyait le garçon évoluer sur son cheval blanc, bien assit sur une selle crée, disait-on, par le Lutin des Lanninster. Elle sourit au cavalier puis se pencha pour continuer son dessin. « Plus d'insomnies ? » demanda Robb sans quitter des yeux son frère. Elle arrêta son crayon, il est vrai qu'elle dormait ces temps-ci. Elle s'occupait du jeune Stark la journée, ce qui la poussait à chercher de nouvelles histoires. « Oui, mon Seigneur, on peut dire cela comme ça ... » commença t-elle. Le froid du rocher sur lequel elle était assise la fit frissonner, puis elle reprit. « Je suis désolée si je ne viens plus vous voir aux écuries ». Le Stark lui sourit.« Pas grave, je sais au moins que mon frère est entre de bonnes mains » affirma t-il sans avouer qu'il était jaloux. Il regardait ses cheveux roux et son air de bonheur constant. Puis Danseuse s'arrêta et Bran renchérit.« Saphia, monte avec moi ! » s'exclama t-il. Elle se figea. « Heum, je me demande si c'est une bonne idée... » dit elle en regard de travers la monture. Robb rit avant de la prendre par la taille pour la mettre derrière Bran.Elle essaya de s'accrocher du mieux qu'elle put quand le cheval avançait, tâche difficile. Au bout de quelques minutes, Saphia eut moins peur. Sa seule vrai confrontation avec un cheval avait été un échec. Bran commença à tourner la tête, puis elle vit ce qui l'effrayer. Des hommes les avaient encerclés. Mais ce n'était pas des soldats avec des armures. « Sûrement des mendiants » pensa Saphia en les regardant un à un. Bran leur dit ses titres, dans l'espoir de les faire réagir. Elle sentit une main s’agrippant à elle puis elle poussa un cri en tombant en arrière. Elle ne tomba pas dans la neige, mais dans les bras d'un des hommes. Bran la vit tomber mais ne pouvait pas agir. Elle essaya tant bien que mal de se débattre, ce qui amusa les autres. Elle vit qu'ils étaient couvert de noir sur leurs visages. « Hé ! Regard'moi ça, un seigneur d'là maison, il va rapporter ! » disait une femme. « Et un joli brin de fille ! » ajoutait l'homme en remontant Saphia. « Descend de ton cheval ! » menaçait un autre homme. Bran secouait la tête. «  Je ne peux pas ». Cette réponse fit réagir les attaquants de cette manière, ils tombèrent d'accord entre eux et commencèrent à couper les sangles de la selle. Une voie retentit « Lâchez-le ! » disait-elle. Robb Stark sur jeta sur les hommes et enfonça son épée dans la gorge du premier. Saphia en profita pour assommer son agresseur avec une pierre saisit sur son côté droit. Elle vit un le dernier homme prendre Bran, un couteau sous la gorge, faisant face à Robb qui menaçait la femme. Une flèche traversa le corps du premier. L'archer s'approcha du corps inerte puis se dirigea vers Bran. Personne ne vit le dernier homme de la troupe. Il arrivait derrière Robb, une lame à la main. En un fraction de seconde, Saphia saisit le poignard de l'homme couché à côté d'elle, puis elle la lança. Elle vit se planter entre les deux yeux de l'homme, qui tomba au sol, son sang colorait la neige immaculé. Elle venait de tuer son premier homme, ce qu'elle n'avait jamais espérée faire un jour. Elle ne sut pas vraiment ce qu'elle fit après, la pani que et la peur l'ayant envahit. Elle venait d'ôter la vie à un homme qui devait avoir une famille et peut-être des enfants. Elle tomba sur le sol, regardant l'homme. Elle avait tuée un homme, pour la première fois de sa vie.

 

 

 

La danse folle.

 

 

Les tissus volaient autour d'elle, suivant ses mouvements flou. Elle souriait et riait aux éclats, comme si rien autour d'elle exister. Elle tournait, tendait les bras ou bien son jeu de pieds. En face d'elle se tenait Bran, qui riait aussi en voyant les cheveux brun de son amie bouger devant lui. Il aurait aimé la rejoindre et danser avec elle, mais ses jambes ne lui permettaient pas. Il devait se contenter de la regarder s'amuser. Elle avait apprit à le connaître et à le distraire, lui faire oublier ses problèmes. Depuis l'incident dans les bois, une douleur pesait sur le cœur de la jeune femme. Elle ne voulait pas en entendre parler, et encore moins en parler. C'était une journée accommodé du Soleil, comme si souvent elle se reflétait sur la neige. Saphia pivota sur ses talons, puis elle s'arrêta net pour faire une révérence à l'intention de Robb Stark qui les observait depuis quelques minutes maintenant. Elle lui fit un grand sourire avant de reprendre sa danse. Le Seigneur la regarda faire. Il s'adossa à un pilier puis vit son frère joyeux. Une voix rude et hargneuse interrompit ce moment. « Elle est là, arrêtez-la ». Ils tournèrent simultanément la tête vers l'entrée de la terrasse. Deux soldats la prirent par les bras. Un homme qui avait un air vicieux entra, puis s'inclina devant les Stark. « Bajen, messire, chef de la protection » annonça t-il en se relevant de sa courbette. « Puis-je savoir ce que cela signifie ? » demanda d'une voix rude Robb, surprit de cette irruption. Tous comme Saphia, entre les deux soldats. L'homme grand et maigre parla de sa voix peu douce. « Seigneur, navré de vous importunez, cette jeune femme – il pointait Saphia du doigt- est accusée de meurtre. ». Robb fronça les sourcils puis son regard fit des va et vient entre l'accusée et Bran, lui aussi intrigué. « Et qui est la victime ? » demanda sans hésitation l'aîné. L'homme arqua un sourcils, puis s'approcha de la jeune femme, silencieuse et douteuse. Il lui prit le menton et la regarda de haut. « Sander Dragnir ». Il la lâcha puis revint vers Robb. « Le patron de la maison close ? »demanda le Stark avant de regarder Saphia. « Qu'a t-elle en commun avec lui ? » Le prénommé Bajen eut un sourire en coin. « Oh ! Vous n'êtes pas au courant ? Curieux... » répondit-il en se caressant son menton de sa main droite. « Et bien, figurez-vous mon sir qu'elle est une de ses anciennes employées. C'est lui qui l'a amener dans votre humble demeure. ». Saphia baissa la tête. Elle avait enfin oublié cette partie de sa vie, et voilà qu'un fouille merde venait ressasser le passer. Les deux fils de Ned la regardèrent, surprit par cette annonce. Bajen eut un signe de la main, puis elle fut emportée.

 

 

Les choix peuvent te sauver la vie.


Elle se retrouva en prison. Quand elle fut jetée dans la salle, elle eut un frisson de peur. Elle avait déjà vécut ce sentiment. Sauf que la dernière fois elle resta enfermée durant deux ans. Les jours passèrent, laissant la tristesse envahir son cœur, qui avait bien put tuer Sander ? Il avait toujours aidé ses employées dans un sens financier, même si certaines fois ses avances étaient dérangeantes.. Elle ne reçue pas de nourriture ou bien à boire. Mais le troisième jour, un garde vint la chercher. En moins de deux minutes, elle se retrouva face à Bajen. Il était confortablement installé derrière son bureau, les deux pieds sur ce dernier. Ses yeux aux couleurs froides de l'Hiver se plantèrent dans ceux noisettes de la brune. Puis il se leva précipitamment et se dirigea vers elle, au centre de la pièce. Il lui tourna autour tandis qu'elle baissa les yeux vers ses mains liées par de la corde. « Vous perdez votre temps, je ne l'ai pas tuée » dit elle lentement. « Je le sais très bien, petite » répondit l'homme en se plantant devant elle et en lui relevant la tête. Elle semblait passive, mais ce n'était qu'une illusion. En réalité elle avait envie de se jeter à sa gorge et de lui arracher les yeux. « Sa mort n'était qu'un prétexte pour te trouver. » Elle arqua un sourcils, soucieuse d'entendre la suite. « Pourquoi tous ceci ? » demanda t-elle, la voix tremblante. Bajen retourna s'asseoir puis soupira. « Tu sais ma jolie, je ne souhaite qu'une chose ; le déshonneur de la famille Stark. » lança t-il. « Tu es très influente, le sais-tu ? Je pensais que nous pourrions passer un petit... accord ? » Elle se tourna vers lui. Si il désirait tant que cela le déshonneur des Stark, pourquoi se tenait-il devant elle, confortablement installé ? Elle frissonna sous sa robe de coton blanc. Elle se sentait presque nue... Sans défense. Elle leva la tête vers Bajen, puis hésita un court instant.  « Que dois-je faire pour me sauver ? ». Bajen joignit ses mains longues et fines. « Un bâtard. ». Elle sursauta, surprise de la demande. « Pardon ? » Il ricana.  « Tu m'as très bien compris. Si un enfant illégitime naissait d'une servante, ces chers Stark ne sauraient quoi en faire. Ils l'abandonneront, la mère avec. »Saphia le prit pour un fou. « Mais ! -ajouta t-il en levant un doigt- Nous le récupérerons. Il sera bien accueillit et élevé. » Bajen se leva et vint passer une main sur la nuque de la brunette. « Les sentiments que tu as envers Robb faciliteront la tâche » chuchota t-il. Elle se dégagea, laissant la main de l'autre en suspens. « Retourne crever au fond de ta cellule, je ne veux te revoir que pour avoir une réponse positive ! » Il la gifla puis la renvoya dans la pièce sombre. Elle s'allongea, ce qui ne dura point puisque le garde eut l'ordre de lui attacher les mains aux anneaux situés en haut de sa tête. Un simple rayon de soleil se faufilait par une petite fenêtre en haut du mur. Elle commença de compter les secondes, puis les minutes, les secondes et les journées. Elle eut envie de dire oui, juste pour sortir de ce trou, mais elle aurait satisfait Bajen. En même temps, il avait parlé de sentiments, il est vrai qu'elle avait de l'attirance pour lui. Mais elle ne voulait pas y penser. Elle devait aider les Stark, pas les décevoir. Elle continua de compter, la faim lui tordant le ventre. Elle n'avait peut être pas un physique de guerrier, mais elle avait la mentalité. Au bout du deuxième jours, elle ne sentait plus ses jambes, ses yeux restaient clos. La jeune femme frissonnait en voyant des souvenirs lui revenir en tête, un peu comme si elle était condamné à revoir sa vie défiler. Elle revoyait le marché, l'oiseau, les odeurs variées,... Une voix lui paraissait lointaine, si lointaine. Elle sentit une odeur assez étrange, mais aussi très apaisante. Saphia s’imagina une caressa sur son visage, une que l'on obtient rarement. Ses yeux voulaient s'ouvrir, voir si cette sensation était réelle ou non. « Saphia, ouvre les yeux je t'en pris ! Regarde-moi ! Bon sang que t’ont t-ils fait? » . Elle ouvrit les yeux, reconnaissant la voix de Robb Stark. Il soupira puis se leva pour regarder les liens qui retenait ses mains puis il prit son menton pour observer la plaie laissée par la gifle de Bajen. « Depuis quand n'as-tu pas mangée ? » demanda le Seigneur la lâchant. « Je ne compte plus les jours... » répondit-elle, la voix faible et sans éclats. Il appela un garde et lui demanda de la nourriture. « Je sais que tu es innocente dans cette affaire, mais Bajen ne veut pas m'entendre » Saphia eut un mince sourire. « Ne vous battez pas pour ma cause, elle est sans importance... » lança la brune en appuyant sa tête contre le mur de derrière. Robb arqua un sourcils. « Bran te réclame » Saphia ferma les yeux. « Vous n'aurez qu'à lui dire que... » commença t-elle, mais son interlocuteur la coupa net. « Que je vais te faire sortir de ce trou en vitesse avant que tu ne cèdes aux avances de ce chien de Bajen » Elle laissa ses yeux clos. « Saphia bon sang ! Tu ne te rend pas compte de ce qui se passe ? » demanda t-il, un ton plus haut. La prisonnière ouvrit ses yeux et le regarda quelques instants. « Seriez-vous jaloux qu'il me garde que pour lui ? » rétorqua t-elle, curieuse d'entendre la réponse. Robb ne sut quoi répondre. Il se contenta de se lever et de faire les cents pas. Un sourire de victoire s'afficha sur le visage pâle de la fille, puis elle referma les yeux. Elle grimaça en sentant la douleur la déchirant de ses hanches à ses bras, puis elle réfléchit. Si elle voulait sortir, elle avait la solution, mais ce choix affecterait son futur. « A t-il dit la vérité ? »Il avait cesser de tourner pour poser ses mains sur ses hanches. « Par rapport à Sander . » Saphia apaisa sa respiration puis répondit lentement. « Oui, je vendais jadis mes charmes aux hommes . » Elle sentait le sommeil l'emporter, mais elle essaya de lutter. « Je te sortirai de là » annonça le Stark avant de sortir de la pièce relativement noire. Le lendemain, Saphia était libre ; elle avait acceptée le marché.

 

 

TALALAMMM

Saphia frissonna au contact de ses doigts sur la longueur de son dos, puis elle sentit ses lèvres sur sa peau nue. Elle avait passée ses bras sous la tête, puis elle avait regardée le garçon. "Le jour tardera t-il à venir?" demanda t-elle en voyant le Stark se placer à ses côtées pour voir son visage. "Je ne sais pas,... Serais-tu tant pressée de partir?" Il arqua un sourcil en souriant, puis d'un geste lent caressa ses cheveux. " Je ne veux pas que les autres me voient ici, elles ne me verraient plus comme avant" Robb soupira doucement,"Partager le lit d'un seigneur est-il mal vu?" demanda t-il en basculant sur le ventre à son tour. "Certains pourraient se faire des idées..." répondit la jeune femme. "Ils peuvent penser ce qu'ils souhaitent, la vérité est la vérité." Saphia passa une main dans ses cheveux brun. "Dites-moi, aimeriez-vous les ragots, cher Stark?" lança la fille en fermant les yeux. "Pas du tous. Je ne veux en aucun cas salir l'honneur de ma famille" répondit Robb, la voix grave & claire. Saphia ouvrit les yeux puis se leva pour se rhabiller. Elle l'embrassa une dernière fois avant de sortir dans le couloir, le laissant seul dans sa chambre. D'un pas rapide, la brune rejoingnit sa chambre, longeant les endroits froid et vide du château.

 

 

 

 

 

 

 Les gens se prétendent volontiers affamés de vérité, mais ils la trouvent rarement à leur goût lorsqu'on la leur sert. 

 

 

 

Un jour cette histoire aura une fin.

 

 

 

 

 

 

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