Je représente Emilie, de DRAGON QUEST VI

Je suis arrivée à la fin du jeu ! si vous avez des questions, je les mettrai dans mon qui-suis-je avec le pseudo de la personne qui pose cette question s'il le veut, et je donnerai une réponse ! Toutes vos questions ici !

Questions

réponses

RPG !! Avec l'aide essentielle de jojo-la-banane !

Chapitre 1 : devant le démon

Je suis devant le Démon. Il m'observe, d'un air menaçant. 

    - Allons-y, Em', ne perdons pas de temps !

Je lance:

    - Lucas, c'est toi le prince. Dis nous ce qu'on doit faire, moi en tout cas je suis à tes ordres. 

    - Eh bien, j'ai imaginé une stratégie : Emilie, tu t'occupes des soins, et surtout tu reste en arrière. Toi, Olivier, tu...

Meurtor s'impatiente. Ce Démon nous lance un dernier regard, avant de nous lancer un sort invisible. On s'approche de Lui contre notre gré. Nous nous élevons, à dix centimètres, puis un mètre, puis trois mètres au dessus du sol. J'espère que l'ocarina du Dragon ne s'est pas enfui du pli de ma jupe. Je n'ai pas le temps de regarder. Je suis comme figée. Mes amis aussi, je n'en doute pas. Nous nous transfo.rmons en de grossiers blocs de pierres. Mes grands yeux bruns, cachés par mes longs cheveux cendres grisés lors de ma solidification, ne peuvent comprendre ce qu'il se passe. Une explosion... Olivier... LUCAS ! NON !

Chapitre 2 : Une nouvelle rencontre (nouvelle) ?

Le noir total... je hurle.

  - Aaaah ! Lucaaaaaas !

  - Emilie ! ne t'inquiète pas, ce n'est qu'un mauvais rêve ! 

Cette voix qui me parle... J'ouvre les yeux. Ce visage ne m'est pas familier, et, chose étrange, je sais que la personne en face de moi est ma mère. Ce cauchemar a vraiment dû me bouleverser, si je ne me rappelle même plus à quoi ressemble ma famille ! Pourtant, dans mes pensées, face à ce démon (qui, dans la réalité, c'est mon souvenir, habite à au moins un ou deux milliers de pas de chez moi), j'avais la sensation inhabituelle de vivre réellement les scènes se déroulant... Une de ces impression de réalité comme on en a parfois, mais là, c'était différent...

Elle me dit :

  - Emilie, ma chérie, je t'en supplie, ne crie plus comme ça, tu me fais peur ! Tu n'as pas l'air dans ton assiette. Aurais-tu fais un cauchemar ? Bon, lève-toi. Pour l'heure, le maire souhaite te parler.

  - Oui, M-maman... 

Je sors. une villageoise, près du puit, m'interpelle :

  - Bien le bonjour, Emilie. Comment vas-tu ?

  - Oh, bien, merci.

  - Le maire t'a appelée, au lieu de bavarder tu devrais aller chez lui en vitesse.

Je regarde autour de moi, désorientée.

  - Excusez-moi, pourriez-vous m'indiquer sa résidence ?

  - Emilie, tu as perdu la tête ? Elle est sur la colline, elle n'a pas changé de place. Allez, file !

Je m'en vais donc à la rencontre du maire.

   - Bonjour, Emilie, me dit le maire. Tu avais l'air fatiguée hier soir.

Hier soir !?

   - Tu sais, reprend-t-il, que j'ai une entière confiance en toi. Je voudrais te confier une tâche que j'offre d'habitude à Georges, qui est maintenant trop vieux pour ça.

Georges ? je pense. Georges est dans ce village ? Et vieux, avec ça ! Bon sang, que pensé-je ? Cet étrange rêve a vraiment affecté ma mémoire... Je ne me souviens déjà plus en quoi il consistait.

   - Voilà. Je voudrais que tu ailles à l'est d'ici, et que tu ailles cueillir les baies qui se trouvent derrière le Trou.

Le Trou, c'est un gigantesque ravin qui s'est créé dans la terre, depuis toujours, je crois. 

  Je m'en vais alors à la recherche de ce Trou, à l'aide d'une carte. J'achète, avant mon voyage, un bâton de cyprès en guise d'arme et une tenue de voyageur pour me protéger. 

Sortie du village, je fais quelques pas vers le sud et mon chemin est aussitôt stoppé par un gluant qui vient à ma rencontre. Ah, tu veux jouer, hmm ? pensé-je. 

Le gluant me fonce dessus et me pousse. Une petite égratignure. Bof, ça ne peut pas me faire de mal, et puis j'ai une sizaine d'herbes médicinales dans mon sac. Qu'est-ce que je risque ? Les gluants sont innoffensifs. Je prend mon élan.

  - Yaaaaaah !!! 

Je le transperce d'un coup, il disparaît, vaincu. je lui chipe une herbe médicinale et commence à avoir de l'expérience.

Cela fait, je continue mon chemin en rencontrant deux autres gluants et un kangoumort. Répugnant. Enfin, j'aperçois au loin le grand vide circulaire. Je m'approche. Le Trou.

chapitre 3 : le royaume Fantôme

Prise de curiosité, j'oublie les baies demandées et j'avance. Il paraîtrait que si l'on tombe, c'est pour toujours et que dans notre chute on meurt. Et que c'est à ce moment que Meurtor repêche notre cadavre pour en faire son festin. C'est pour cela que tout le monde craint de s'aventurer par ici.

  Je jette un regard à travers le Trou. Que de vide... ça me donne le vertige. Je fais un pas afin de mieux voir, quand... wizzz ! je dérape !

Je tente alors de m'accrocher et use de toute ma force dans les bras pour remonter.

  - A l'aide ! au secours ! Je... je tombe ! 

Evidemment, personne ne viens. Je suis littéralement paniquée. Mes doigts glissent... que faire ?! je ne connait aucun sort de lévitation ou autre... Tient bon, Emilie... je sue à grosse gouttes. Ma main droite lâche. Je ferme les yeux. Je tombe.

  -Aaaaaaaaaaaaaah !!!!!

Je vois la terre qui s'éloigne peu à peu de moi. Un choc violent... puis plus rien.

chapitre 4 : "Eh oh, je suis là" !

Je me trouve sur une terre qui m'est inconnu... Tout près de moi, se trouve une abbaye en ruine. Etrange... Elle ressemble à l'Abbaye des Vocations, mais c'est impossible, car celle-ci a été autrefois détruite par Meurtor et a laissé place au fameux Trou... 

   J'ai la chance de savoir me repérer dans l'espace grâce au Soleil, et par la suite d'avoir le sens de l'orientation. Je me tourne vers le sud : rien que de l'eau. Je pivote en direction de l'ouest : Tout près de la mer se trouve un petit village, je décide donc d'y aller pour demander mon chemin. Quelque chose cloche, je ne sais pas quoi. En chemin, je me pose la question : Comment se fait-il que je sois vivante ? ne viens-je pas de tomber dans le vide ? J'ai du mal à comprendre... 

Enfin, j'arrive à destination.

J'entre dans le village. Personne ne me remarque.  Il doivent avoir l'habitude des visiteurs. Soudain, j'aperçois une pancarte. Elle affiche : " BIENVENUE A PORT ABBRI"

Port Abbri... il me semble avoir déjà entendu parler de cet endroit. Je me dirige dans l'église, après m'être mis en tête de visiter tout de fond en comble. Je m'approche du prêtre.

  - Bonjour, mon père, je... (il me coupe la parole.)

  - Quelle est cette présence près de moi ? Je ressent... comme une âme... Qui êtes-vous ? (Et vous, quel est votre charabia ?)

  - Mon père, je vous en prie... Ô Déesse, guide son âme vers ma présence...

Déséspérée, et perple.xe, je sort, avant de me diriger vers la maison la plus au nord. j'y trouve un couple de... charpentiers.

  - Chéri, gémit la femme, ressaisit-toi ! On le retrouvera, c'est sûr !

  - Si notre bon à rien de fils est parti, ça vaut pas le coup de l'attendre et d'espérer. 

  - Oh, Olivier... reviens à nous... (la femme fond en larmes.)

  -Madame, interviens-je, je puis peut-être vous venir en

aide ?

...

Aucune réponse.

Je sors, encore et toujours sous le choc. Que se passe-t-il donc ? Est-ce une plaisanterie ? C'est comme cela qu'on accueille les visiteurs, ici ?

C'est dans la maison la plus au Sud que je me rend compte.

Je gravis les escaliers, ne trouvant rien d'intéressant au rez-de-chaussée. C'est en apercevant le miroir, au fond, que j'apprend la vérité. Je m'approche, lentement... Et je m'aperçois que... 

Mon reflet ! où est donc passée mon reflet ! Ah... Ainsi, je suis bel et bien invisible... Ciel ! Je dois trouver un moyen de retrouver mon village, et si impossibilité, trouver un refuge ! Soudain, une jeune servante fait son entrée. Je ne bouge pas d'un cil, sachant pourtant qu'elle ne me voit pas. Elle se fige devant moi. Elle affiche une expression de tristesse face au reflet qui la dévisage.

 - Ô Déesse, prie-t-elle, faites que Belladone ne souffle pas mot à ma relation avec le fils de mon maître !

Elle ferme les yeux puis fait volte-face à l'apparition de son apparement bien-aimé. Je décide de ne pas assister à cette scène d'amour un instant de plus et je m'éclipse.

Chapitre 5 : La Liseuse de Rêves

Je sort en courant de Port Abbri.

 - Je veux retourner chez moi ! crié-je. C'est un cauchemar, je veux me réveiller !

Après quelques bonnes minutes, je me ressaisis. En direction du Sud, j'aperçois le toit d'une menue bâtisse. "Quitte à ne pouvoir être vue par qui que ce soit, pensé-je, je vais quand même continuer ma découverte. Autant en apprendre plus sur ce qu'on appelle le Royaume Fantôme."

Je m'approche du terrain. C'est une petite maison, quelque peu moyen-âgeuse, avec un toit bleu et un puit dans le jardin. J'entre dans le puit (oui, je sais, "quelle drole d'idée"!) et ne regrette pas : j'y ai découvert une mini-médaille ! C'est une pièce, toute d'or faite, orné d'une couronne imprimée sur chaque face. Personne n'a jamais compris à quoi elles peuvent servir, c'est pourquoi elles ont une valeur médiocre. Alors que moi, j'apprécie beaucoup ces bijoux.

J'entre dans la résidence. Sans frapper, naturellement. J'examine la pièce : Elle se prolonge un peu plus loin devant moi, meublée d'un simple comptoir occupé par une dame de haut âge. Une porte sur la droite donne sur un débarras, ou une autre pièce, j'imagine. La dame, elle, à l'air tout droit sortie d'un conte : Elle est vétue d'une longue robe noire munie d'une ceinture, et sur sa tête est posé un chapeau noir aussi orné d'une boucle de ceinture et d'un ruban rouge.