Je n’ai jamais cessé d’écrire sur toi.

On me dit que ce que je fais est beau, je ne sais pas pourquoi.

Peut -être parce que ça parle de toi. Alors devrais-je en conclure que tu es l’u*** raison du charme qu’on trouve à mes mots qui noircissent ce papier à chaque fois que l’inspiration me vient. Ou presque.

Eux ne savent rien. Ils ne sont pas au courant que dans tout ce que j’écris, il y a une allusion à toi, à ta personnalité ou à ce que je suis devenue grâce à toi, ou à cause de toi, je ne me souviens plus trop.

J'me relis et alors j'me hais.

La rage me possède et je me sens frustrée.

Les termes que j’emploie ne sont jamais à la hauteur de ce que je ressens, les mots que j’aligne ne sont pas près d’exprimer avec justesse mes sentiments.

Ça me contrarie.

Si je le pouvais, j’hurlerais au monde entier que j’ai pleuré ce matin dans ma voiture parce que ta chanson préférée est passée à la radio. 

Je crierais sur tous les toits que j’en ai marre des mes nuits blanches bousillées solo.

Ne pas fermer l’œil de la nuit ne me plaisait que lorsque t’étais là à me parler.

Tu manques à ma vie, à mes soirées et à mes journées.

J’en peux plus de faire des cauchemars de vous deux ensemble heureux, des visions qui me hantent la nuit et me torturent en dehors de mon lit.

J’en suis venue à ne plus vouloir dormir.

J’veux bien que tu sois heureux, c’est tout ce que je veux d’ailleurs.

Mais pas avec elle.

C’est fou de me rendre compte à quel point votre bonheur fait mes peines.

Ça me rend dingue de me dire que tu l’aimes.

J’n’ai jamais autant envié quelqu’un qui m’était étranger.

Puis soudain ça me frappe. Je ne t’ai jamais eu, tu ne m’as jamais appartenu.

Pauvre *** que je suis, j'me surprends à sourire tout en me remémorant nos souvenirs. Belle utopie.

Et je ne sais pas comment clôturer ce texte, car il n’y a pas de façons poétiques pour dire que je me sens comme une putain de merde.