" Qu'est'c'qu't'as dit, morveux ? T'recherches l'Albinos, ah rien qu'ça ? Ah p'tin c'qu'il est drôle c'gamin, hein les gars ? Des barres, moi j'vous dit. Et qu'est-ce qu'tu lui veux à la gonzesse, hein ? Eh ; mais attend, reviens ! Pour sûr qu'on va t'aider, voyons. On a quelques trucs à réglés avec c'te diablesse, un bras de plus même maigrichon comme l'tien... ça s'refuse pas ! "

« Zeeya, zeeya... Ma douce Zeeya. »

" D A N G E R. Voilà ce que m'inspirait la typesse, en face de moi, menottait comme une individu normale - alors qu'elle ne l'était pas. J'attrapais un dossier mis à ma disposition sur le bureau large et blanc, alors que mon regard ne quittait pas sa silhouette qui semblait très décontractée. Qui était-ce ? Relevant le col de ma veste en cuire, je fronçais les sourcils, avant de m'humecter les lèvres tout en laissant vagabonder mon regard d'elle au document.

" - Mon mignon ? Tu comptes me laisser poireauter longtemps, ici ? "

Un rire, alors que son mouvement de balancement avait cessé avec la chaise, et que ces coudes reposaient négligemment contre le bureau, sa tête entre ces mains. Son regard bleu glacé miroita un instant avant qu'il ne redevienne sage, me fixant sans animosité - une première. La première fois que je l'avais interrogé son regard m'avait donner un long frisson tout du long de l'entretien, me valant un mauvais pressentiment lorsque j'étais reparti. Heureusement, avec ces menottes spécialisées, j'étais largement plus décontracté. Presque autant qu'elle, ce qui me valut de lui offrir un léger sourire en coin.

" - Le département dans lequel je travaille voudrait savoir... Comment tout cela est arrivé. Nous sommes en mesure d'affirmer que c'était bien vous, ce soir-là. Et vous n'êtes pas enregistré dans les bases de données pour faire cela.

- Et tu crois que je vais tout te dire, comme une éléve bien sage contente de renseigner son professeur ? Ne t'en fais pas, il va arriver, vous renvoyez tous au trou, et j'me casserais d'ici. Comme toujours.

- Qui est ce "il" ?

- Il a plusieurs noms, lequel voudrais-tu entendre... ? Neho, hah, son prénom humanisé est original, je dois l'avouer. Tu ferais mieux de me laisser partir, sinon il risque de faire flamber ce joli petit endroit. "

J'aurais dû l'écouter, enfin de compte. J'étais repartie vingt minutes plus tard, toujours avec l'esprit embrouiller. Qu'est-ce que cela voulait dire ? Neho ? Qui était cet homme, son commanditaire envoyer d'en haut ? Possible. Le lendemain, quand j'étais revenu avec ma grande veste qui couvrait la moitié de mon visage, j'avais eu en face de moi un vrai chaos digne des films Hollywoodiens que ces imbéciles d'humains créent. Les pierres qui constituaient le barrage magique pour éviter que tous détenus ne partent volaient en éclats, certain s'écrasant sur des personnes du département spéciales ce qui produisait des gargouillis et des "splah's" horribles. De la lave semblait coulés du ciel lui-même, lourd et brûlant, s'étalant sur le batîment et sur les dalles, détruisant tout sur son passage. D'un autre côté des sortes de gargouilles agrippaient les personnes qui voulaient fuir, les faisaient monter en hauteur avec elles, et les relâchaient en plein air pour qu'ils s'écrasent sur le bitume. A côté, la typesse au long cheveux blancs étaient parmi eux, des arabesques ondulantes sur sa peau comme des serpents alors que ces cheveux voletaient autour d'elle. Un homme était placé à ces côtés, dans l'ombre, alors qu'il indiquait à ces sbires de faire disparaître cet endroit. En une seconde, plusieurs personnes apparurent ; égorgèrent et tuèrent les survivants du massacre. Et j'étais juste là, vers la dernière plateforme qui survolait la Terre, croisant le regard de l'Albinos une dernière fois ; avant de me dématérialiser. Vengeance. "

Pourquoi était-ce moi ? Pourquoi cela arrivait à moi ?

ZEEYA KORTNEV, jeune femme aux multiples existences. Physique qui semble, au premier abord, très doux, très angélique, avant que son véritable visage ne tombe de façon brutale ; tueuse née. Oh, je ne dis pas que cette jeune personne ne connaît pas la pitié ; après tout il y a une part d'humanité en chacun de nous. Disons juste, de façon très simple, que celui-ci est très difficile à extraire du tempérament de la typesse. Généralement toujours avec une réplique sarcastique, un sourire moqueur ; la jeune femme est très difficile à atteindre et encore plus à tuer. Malgré son séjour à Mary Mead ; on la retrouve encore dans ce siècle présent. Ne devait-elle pas rester à tout jamais à Mary Mead ? C'est sans compter sur son patron et son métabolisme qui a su ingérer le produit injecté dans ces veines des siècles auparavant qu'elle a pu se réveiller de son long sommeil. Est-ce une mauvaise nouvelle, ou une bonne nouvelle pour certains ?

N O M B R E D ' E N N E M I ( E ) : incalculable.

je n'aime pas du tout ma fiche, mais je m'y fais avec, parce que j'ai vraiment la flemme de tout refaire. J'ai des anciennes fiches sur mon personnage à disposition (car je trouve que cet fiche là ne renseigne en rien sur ce qu'est Zeeya) : vous pouvez retrouver sur Zeeya une fiche ancienne, et sur shizuo-kun une fiche beaucoup plus récente.